DIDIER MARTY – SAXO, GUITARES ET VOIX
PASCAL MARCAULT – CLAVIERS, BANJO, VOIX
THIERRY GUIGNARD – BATTERIE
Didier Marty découvre « la note bleue » très jeune grâce à Sidney Bechet. A cette époque il étudie la clarinette et le saxophone au conservatoire de Clermont-Ferrand. Il y a quelque chose dans le son de Sidney et sa manière d’infléchir les notes qui résonne dans l’environnement dans lequel Didier vit à l’époque, le quartier ouvrier de Clermont (Michelin) . Quelque chose de triste et de chaud à la fois, un cri libérateur qui donne de l’espoir. Il ne perdra jamais le goût de ça. Puis vient Chuck Berry et son rock’n’roll rempli d’énergie, de swing et aussi de blues. Et Muddy Waters sur scène au palais des sports de Lyon en 78 en première partie de Clapton. Le blues a l’état pur !
Ensuite viennent les rencontres au début des années 80 dans les clubs parisiens. Et puis, les concerts s’enchaînent en tant que sideman au saxophone avec Screamin’ Jay Hawkins, Lionel Richie, Paul Personne, Carole Fredericks, Linda Gail Lewis, Martha High, Vigon, Ruby Wilson, Ernie Johnson, Franck Ash, Patrick Verbeke, Nina van Horn. (liste non exhaustive)
Puis il monte des groupes avec lesquels il va écumer les festivals, les clubs. Marty and the gang (2 albums. Un mélange d’originaux et de standards du rhythm’n’blues de New Orleans). Les Rolling Dominos (6 albums. Un hommage à Fats Domino et à la nouvelle Orléans), Vigon and the Dominos (2 albums. Un mélange de soul, rhythm’n’blues et rock’n’roll). Le Mardi Brass Band (3 albums dans la lignée des brass bands de la nouvelle Orleans)
C’est en 2018 que Didier décide d’écrire sa page personnelle dans l’histoire des musiques bleues. Ce sera en français dans le texte avec un besoin pressant de dire et de jouer ses « Etats d’âme ».